Une histoire délirante!
Un jour! un martien descend sur terre.
Juste une précision, on ne sait pas si c’est un martien, un vénusien, un jupitérien, pas un italien c’est sûr !
Bon pour la clarté de l’histoire on l’appellera un martien. On ne va pas s’embêter.
Donc le fameux martien descend sur terre et visite les villes, il s’aperçoit que les villes sont traversées par des artères où il n’y a pas grand monde, il ne voit pas beaucoup de terriens dehors. Il se dit, car malgré qu’il soit martien il a de la réflexion, donc il se dit disais-je « tiens! Il a l'air d'y faire bon vivre, je vais en parler à Bidule! ».
Bidule ce n’est pas son copain, ni son chef, il n’y a pas de chef là-bas. Mais comme il faut qu’il en parle à quelqu’un pourquoi pas à Bidule?
Sur ces bonnes pensées il remonte dans sa soucoupe à pédale.
Là encore une précision : Bien qu’ils soient martiens, ils ne sont pas bêtes pour autant, ils se déplacent en soucoupe à pédale, cela aurait pût être à manivelle ou à piston mais en l’occurrence, là, c’est à pédale. De plus c’est écologique ! Enfin ils s’en foutent un peu car chez eux il n’y a pas de nature rien que du vide.
Bon faudrait pas m‘interrompre à chaque fois car on n’arrivera pas à la fin de l’histoire.
Un coup de pédale suffit pour atteindre la vitesse de la lumière, c’est très rapide mais pas très précis car pour s’arrêter il faut s’y prendre à l’avance.
Le voilà revenu sur sa planète, il va voir le fameux Bidule qui bricole dans un coin, ce qui n’est pas facile car leur planète étant ronde ! pas beaucoup de coin… Bref ! Il lui dit : « La terre a l’air d’être intéressante à y vivre !». Bidule qui n’a pas sa langue dans la poche, faut dire aussi, petite parenthèse, qu’ils n’ont pas d’habits nos bonshommes, pas de langue non plus d’ailleurs, je commence à avoir mal à la tête, moi, avec cette histoire; donc Bidule lui répond «On ira dans 2 ou 3 années lumière » car il n’avait pas fini son bricolage.
C’est là que l’histoire se corse, bon la Corse… non laisse tomber ! Notre martien, maintenant qu’on se connait, n’a pas vu ou su qu’il avait chopé le Coronavirus. Il vient comme ça aussi, sans les précautions d’usage, il a eu de la chance de ne pas se faire prendre par les flics cela lui aurait coûté bonbon si l’amende est en rapport au nombre de km ; il chope le virus et la bizarrerie, s’il y en a une dans cette histoire, c’est que le petit homme vert devient bleu avec ce ?%/¨ù de corona.
Le lendemain matin, enfin je dis matin mais il n’y a pas de jour, donc pas de nuit, donc pas de matin, ni de lendemain d’ailleurs enfin, plus tard, de plus en plus de petits hommes deviennent bleus. Bidule qui n’est pas né de la dernière pluie, il ne pleut pas non plus là-bas bref ! Dit au martien « faut que tu y retournes ! Pour nous ramener quelqu’un qui peut nous soigner ».
Le Pire dans tout cela, c’est que le martien, sur terre il tombe sur Macron, il serait tombé sur Panoramix cela aurait été mieux! Il lui aurait donné une potion magique. Là, il chope Macron (en plus du corona, pas de chance vous remarquerez!), et le ramène dans sa fameuse soucoupe.
C’est là l’erreur. En deux temps trois mouvements avec l’aide de Macron ils ne sont plus bleus mais oranges.
Les petits hommes verts, enfin bleus, non oranges, j’en vois qui suivent pas ! Disent à Macron « nous voulons redevenir verts!». Là c’est une autre erreur, car Macron leur dit : « Si vous voulez redevenir verts! Faut m’élire président! ». On vote à main levée, juste pour dire, sans vous embêter, que les petits hommes n’ont pas de mains, ni de pieds d’ailleurs mais là les pieds cela importe peu dans notre histoire, sauf pour la pédale citée plus haut.
Macron est donc élu Président, une fois élu il leur dit « Si vous voulez redevenir verts! Faut travailler pour moi ! »
Les martiens viennent d’entrer en démocratie, ils ne comprennent pas leur bonheur, pour l’instant ils voudraient être verts et ils broient du noir. Mais ce qu’ils ne se savent pas c’est qu’ils ont le loisir de travailler au lieu de bricoler dans un coin comme avant.
Macron leur promet de la sueur et des larmes, choses que ne connaissaient pas nos petits hommes...
"Eh Gérard tu peux me dire de quelle couleurs ils sont les petits hommes".
"On s'en fout! elle n'a ni queue ni tête ton histoire!"
Moralité : les martiens sont peut-être intelligents mais ils se font entuber comme les autres.
« Hé ! Didier tu te réveilles ! Il est l’heure d’aller bosser »
« Merde je suis en retard, faut que je me lève. Quel mal de crane ! » Me dis-je !
vendredi 8 septembre 2023
Une histoire délirante!
Un peu d'histoire!
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
Me baladant sur le net je suis tombé sur cette phrase de Charles Perrault.
Je vais donc en profiter pour rétablir quelques vérités historiques.
On se demande à priori pourquoi la sœur d’Anne ne va pas voir d’elle-même, elle profite de la naïveté de sa sœur pour lui faire faire le boulot. Anne un peu bébête lui répond avec des mots qui riment en oie (poudroie, verdoie) un signe de sa bêtise. Ne se satisfaisant pas de sa réponse la sœur lui demande d’aller voir dans la vallée.
Anne enfourche sa mobylette, euh ! Pardon ma plume a fourché, la mobylette intervient dans une autre histoire. Donc Anne descend le chemin, elle relève ses jupes car le chemin est boueux, le seigneur du coin avait levé un impôt pour goudronner toutes les routes. Il est parti en croisière dans les iles avec le pactole, emmenant son destrier quand même au cas où un infidèle passerait par là qu’il faudrait embrocher. C’est dire que la corruption ne date pas d’aujourd’hui. Même si… mais ne nous égarons pas.
Anne poursuit son périple, ses chaussures sont maculées de boue, « j’aurais dû prendre mes bottes se dit-elle, si elles avaient existé. » Le bottes ne seront découverte que beaucoup plus tard à Nevers, bien connues sous le nom de « botte de Nevers ». Je referme la parenthèse, juste encore une petite si des personnes se fatiguent dans ce récit instructif et par delà intéressant, elles peuvent sortir justement à l’ouverture de la parenthèse en s’acquittant de leur écot évidemment; les recherches me demandent une somme de travail importante.
Ces parenthèses étant fermées pour cause de courant d’air, Anne reprend la route. En chemin elle rencontre un paysan qui lui dit : « Alors ma belle ! On se promène ? » -« Qu’est ce tu me causes manant, on n’a pas gardé les cochons ensemble ? » Répond-elle dans son langage châtié. Faut dire qu’on assiste là à un affrontement de classe sociale, le manant ne doit pas s’adresser à une noble et, comme le langage, il sera châtié lui aussi. Juste dire que le manant n’y est pour rien s’il est manant, l’injustice faisant que l’on nait riche ou pauvre. Là beaucoup de choses à dire mais ce n’est pas le propos.
Anne arrive à la rivière, elle se retourne pour regarder le château et voit sa sœur lui faire signe de continuer. « Qu’est ce qu’elle fait ch.. , elle ne peut pas faire son boulot cette fainéante ! » se dit Anne visiblement énervée. Sur la rive elle voit arriver un passeur. Il n’est pas très doué bien qu’ayant le bac mais la suite nous montrera qu’il est malin. « Combien pour passer sur l’autre rive ? » « Cela vous fera deux écus » répond le passeur un peu voleur. « Vous ne vous emme… pas! » lui rétorque Anne dans son langage que l’on connait. Se décidant quand même elle s’acquitte du prix et les voilà partis. Lorsqu’ils atteignent l’autre rive le passeur lui déclare : « pour descendre il faut deux écus de plus » il est là le côté malin. Furibonde, Anne sort les deux écus de sa bourse et saute sur la rive.
Une fois à terre elle se retourne vers le château et fait un bras d'honneur en disant: "j'en ai marre de cette histoire, je me casse!".
C’est la fin de l’histoire avec comme sentence :
« Sœur Anne aux deux berges raque *»
*Ceux qui n’ont pas compris peuvent m’envoyer un mail, je leur enverrai des précisions en retour.
Je tiens à préciser que la blague de la fin a été empruntée à Gotlib, paix à son âme.
Je précise également pour les personnes ne connaissant pas Gotlib qu’ils perdent gros.
Une histoire délirante!
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